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Kim Khal est un pseudonyme. Il est né en 1950 en France ou il peint, parfois au fond d'un garage. Sa peinture, si on peut ainsi appeler son oeuvre, se caractérise par l'utilisation de peintures industrielles, de déchets quotidiens comme le bois, le carton, ou d'objets en métal. L'utilisation d'une plaque de bois comme support permet un travail physique. On remarque souvent des grattages, de grandes surfaces de peinture sont reprises au papier de verre, des trous sont percés, des entailles creusées. Des fils d'acier entrent et sortent, traversent les plaques de bois. E n 1995, une série de cartons éventrés lui suggère l'idée de la série rouge, ce rouge qui restera une couleur récurrente pendant de nombreuses années. Un voyage aux USA précède ce jaillissement strié de rouge: le mystérieux "34x8". Les couleurs coulent ou éclaboussent le panneau de bois. La rencontre de Milena et de sa musique lui ouvre d'autres horizons. Trois panneaux datent de cette époque très contrastée, soigneusement baptisée "La philosophie". Le cerf-volant est une série d'oeuvres récentes. Différentes interprétations ont été proposées pour ce tableau. K.Khal répondait toujours par un sourire. L'idée de ce tableau est apparue en Janvier 2001. A l'heure actuelle, 3 panneaux composent cette série. Mais est-elle terminée ?? Conscient de l'étrange emprise de la machine sur l'homme, il articule métal et peinture sur cet homme de l'an 2010. Le cerveau de l'homme est connecté à un étrange engin. L'homme et sa connaissance sont captifs. Sous un titre ironique,
"L'a mangé le
gros poisson", se démarque par un jeu de couleurs
arrachées à la banalité du quotidien. Vient
ensuite un éclair de jaune, un chant de soleil avec "la
determination du citron". Il semble que des insectes grouillent sans
bruit alentours, mais la lumière continue de briller. Mujamas
est comme l'ombre d'une perte annoncée. Le noir vide
percé d'éclairs rouges. Il faut "oublier mujamas"
quand la vie vous frôle de trop près. "Comment
dire" [le titre de ce tableau de 2007] les choses avec les mots. Les
laisser s'imprimer, malaxer le papier, le déchirer, franchir
les colères. Que disent les mots écrits, sinon la
trahison de ce que l'on pense. Et lire Ophelia qui pense que ce n'est
jamais simple. Encore les mots écrits, découpés, agrandis, découplés, déchirés de leur contexte. Ici , c'est "la robe du monde" et quelques taches de couleur. Ce dernier panneau, une
peinture rageuse, annonce soit un insecte, soit
des machoires démesurées sur un viage éclaté. Encore des mots sur le
papier collé. Il est intitulé "Une seule fois
suffit"
Autres tableaux Tissage. 2012. A partir de bandes de tissu, de papier, d'encres et de feutres, des couleurs sont posées sur un support bois. Créant ainsi une manière de tissage.
Présentation des tableaux tissage. Série noire. Dans un genre
plus graphique, à base de collages et
travaux sur le trait. Cette série de 2014-2015 est à voir ici. Portraits. Quelques portraits crayon ou acrylique sur carton. |
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